Dans Roland Barthes par Roland Barthes, une photographie de l’auteur porte la légende « Ennui : la table ronde ». Dans la table des illustrations présente à la fin du volume, il est écrit que la photographie a été prise à « Milan, vers 1968 »[1]. Cela a pu créer un petit litige, car le professeur Ezio Raimondi soutient que cette photo a été prise à Bologne[2], à l’occasion de la table ronde organisée autour de la Carmen de Bizet, mise en scène par l’écrivain Alberto Arbasino en 1967[3]. En effet, Barthes écrira, à la demande de Lamberto Trezzini, commissaire du Théâtre Municipal de Bologne, un bref article, « Sur le théâtre lyrique », expressément pour cette table-ronde du 1er février 1967. En réalité, il importe peu de savoir si la photo a été prise à Bologne ou à Milan, comme l’indique Barthes – dans ce cas-ci, probablement à la librairie Feltrinelli lors de la présentation d’un de ses livres traduits, en présence encore d'Alberto Arbasino et de Sergio Solmi. En effet, la paternité de la découverte de Barthes en Italie est partagée entre plusieurs personnalités, villes et situations. Par ailleurs, Barthes est venu à plusieurs reprises en Italie avant 1967-68.
Son premier voyage a lieu à Milan, probablement en 1956, si l’on suit la chronologie établie par Judith Lindenberg, qui rappelle l’amitié née entre Barthes et le poète et intellectuel marxiste Franco Fortini dans le sillage d’une collaboration entre deux revues, Ragionamenti et Arguments :
En octobre de la même année une rencontre réunissant les deux rédactions a lieu à Milan. C’est à cette occasion que Barthes et Fortini font connaissance dans un climat d’euphorie ; les deux hommes lient une amitié reposant sur une admiration mutuelle et un intérêt pour les travaux de l’autre, amitié qui se prolongera pendant cette période où Barthes rendra fréquemment visite à Fortini lors de ses passages à Milan[4]
Comme Fortini l’avoue, « nous fraternisions dans Brecht que j’avais traduit », au point que l’italien écrira même un poème sur leur relation[5]. Il semble également qu’Ezio Raimondi parle pour la première fois de Le Degré zéro dans un cours donné pendant l’année universitaire 1955 à l’Université de Bologne. Quoi qu’il en soit, Fortini, Raimondi et Umberto Eco aussi, sont une voie d’accès pour l’entrée de Barthes en Italie. Si grâce à Fortini, Barthes croise les intellectuels italiens sur le projet d’une critique marxiste dans l’engagement de Brecht, Raimondi retrouve Barthes à partir d’un intérêt commun pour l’histoire des formes littéraires et pour la rhétorique : sujet qui ouvrira à Barthes un succès en Italie, et notamment à Bologne, en tant que protagoniste de la sémiologie et du structuralisme.
Néanmoins, il faut se demander aussi comment Barthes se situe lui-même dans le contexte italien de l’époque. Dans l’entretien « Vie et mort des revue », réalisé par Maria-Teresa Padova et publié sur Scarabée International en 1982, Barthes explique que ce qui l’intéressait de la revue Arguments était moins le projet d’une revue marxiste que la possibilité d’établir un lien professionnel avec l’Italie :
Il y avait des raisons personnelles, j’étais poussé à connaître des intellectuels italiens. Je ne connaissais pas l’Italie, sauf comme touriste, et j’étais donc très intéressé à l’idée de ces rencontres ! C’était une époque où j’avais de très bons rapports amicaux et personnels avec Fortini. Ces rapports sont devenus silencieux par la suite, mais cela ne veut rien dire, c’est la vie qui emporte les uns loin des autres ; j’ai toujours beaucoup d’estime, d’admiration et d’amitié pour Fortini, même si on ne se voit plus. […] L’alliance avec les Italiens était au début vraiment le grand moteur, le principal motif qui nous excitait : le fait de faire quelque chose pas seulement entre Français, mais d’arriver à une sorte de communauté avec le pays qui était le plus proche de nous par les échanges, par la langue, par la sensibilité… C’est une idée qui a été travaillée sur le plan littéraire par Vittorini […] il y avait eu un projet de revue internationale avec Maurice Blanchot et Vittorini […] Cette revue n’a jamais eu lieu. Il y a eu néanmoins beaucoup de réunions et cela a abouti uniquement à un numéro zéro, qui a été publié par la revue italienne Menabo[6].
Après l’insuccès du projet de la revue Gulliver élaborée en 1963, les textes qui devaient y paraître ont été publiés en italien dans le septième numéro de Menabo, revue fondée par Elio Vittorini et Italo Calvino, en 1964[7]. Si ce projet de collaboration a été un échec, le lien de Barthes avec l’Italie se renforcera ultérieurement au cours des années 1960-1970.
Par exemple, Barthes est de nouveau à Milan en juillet 1961 pour s’exprimer à la 1ère Conférence Internationale sur l’Information Visuelle[8]. En 1964, l’éditeur milanais Bompiani convainc Barthes d’écrire un compte rendu de la publication anthologique de l’année, L’Almanacco Letterario Bompiani, qui avait pour sujet La civiltà dell’immagine. La collaboration de Barthes avec l’Almanacco se renouvèlera en 1974 à l’occasion d’une publication sur l’utopie, l’Utopia rivisitata, éditée par Rita Cirioi[9].
Barthes se prête aussi à des contributions plus occasionnelles, comme celle pour la revue Billi Firenze. Rivista bimestrale di arte, cultura, storia del costume e tecnica publié en juillet 1967[10]. En septembre 1964, il parle avec Giulio Carlo Argan, Eco, Raimondi, et Edoardo Sanguineti à la Fondation Cini à Venise, dans le cadre d’un colloque sur « L’Art et la culture dans la civilisation contemporaine »[11]. L’année suivante, en 1965, il répond à une enquête sur le structuralisme qui est traduite en italien et incluse dans le catalogue des années 1958-65 des éditions fondées par Alberto Mondadori, Il Saggiatore[12]. Après le voyage déjà cité en 1967 à Bologne, Barthes séjourne dans le Sud et plus précisément à Naples, où il donne une conférence à l’Institut français universitaire le 12 mai 1967[13]. C’est un parcours inverse que celui de Paolo Fabbri, qui deviendra un des plus importants sémiologues italiens et qui rentre entre-temps en Italie pour occuper différents postes d’enseignant, après avoir suivi, comme d’autres italiens par ailleurs, le séminaires de Barthes à l’EPHE pendant l' année académique 1965-66.
Quelques années plus tard, le 30 mars 1973, Barthes est à Trieste pour une conférence à l’Associazione Culturale Italiana (ACI), où il lit l’essai « La guerre des langages »[14]. Il continue ses publications en Italie. En 1968, il participe à une publication de la Radiotélévision italienne (RAI), dans laquelle on peut également trouver un article d’Umberto Eco ainsi que de Gino Dorfles, ce dernier cité par Barthes dans son essai (en italien) « Société, imagination, publicité »[15]. En 1969, Barthes intervient dans un débat sur un quotidien à grand tirage, le Corriere della Sera, en répondant à un questionnaire sur les raisons de l’écriture[16]. Tout cela témoigne de l’engagement de Barthes dans la vulgarisation des nouvelles méthodes en France comme à l’étranger.
Les dernières années de Barthes sont les plus fécondes pour ce qui concerne ses échanges avec l’Italie. En 1976, on enregistre deux contributions éditées à Milan : pour les éditions de musique Ricordi, Barthes publie dans le mois de mars un texte sur les manuscrits musicaux du compositeur italien et ami Silvano Bussotti[17], tandis qu’une préface à la traduction de La Bête humaine d’Émile Zola est publiée chez les Éditions Rizzoli[18]. C’est au cours de ces dernières années que Barthes envisage sa participation à l’Encyclopédie d’Einaudi, dans laquelle il implique aussi ses collaborateurs pour un total de six entrées à écrire sur plusieurs sujets[19]. Barthes fait probablement un autre voyage en Italie en 1977, car « Rome » ainsi que la date du 20 mai sont évoquées dans un article en italien publié sur la Rivista musicale italiana[20].
Particulièrement remarquable est la collaboration de Barthes avec l’éditeur d’art de Parme Franco Maria Ricci, qui durant la période 1970-1980 est impliqué dans plusieurs projets avec des personnalités de la culture européenne et internationale[21]. En effet, en 1980, Ricci non seulement publiera de nouveau, traduit en italien, l’article sur les planches de l’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert que Barthes avait inclus, en 1972, dans Nouveaux essais critiques[22], mais surtout il commissionne à Barthes : 1) l’essai sur Erté qui est publié en 1970 dans un catalogue de ses œuvres[23], 2) la préface à Histoire d’O de l’auteur de bande dessinée italien Guido Crepax, d’après le roman de Pauline Réage[24] et
3) une autre préface au catalogue des œuvres d’Arcimboldo[25].
Toujours pour ce qui concerne l’activité de critique d’art de Barthes, le marchand Lucio Amelio lui demande un court texte pour un autre catalogue – dans lequel on retrouve les contributions de Joseph Beuys, Michelangelo Pistoletto et Andy Warhol – pour l’exposition des photographies de Wilhelm von Gloeden à Spoleto en juin 1978[26]. Barthes écrit un dernier article pour le catalogue de l’exposition sur le Pop art qui a lieu à Venise entre 22 mars et 6 juin 1980[27].
Enfin, c’est en l’Italie que se joue le dernier acte de la vie intellectuelle de Barthes, avec le discours en honneur du cinéaste Michelangelo Antonioni à Bologne le 28 janvier 1980, en présence de la presse et des autorités de la ville[28]. C’est ce voyage que Barthes évoquera dans son dernier essai, resté inachevé et écrit en prévision d’un colloque sur Stendhal à Milan.
Compte tenu du nombre et de la qualité des échanges entre Barthes et le milieu culturel italien, il n'est pas étonnant que l'Italie ait joué un rôle important dans la production de cet auteur. En effet, Barthes sollicite ce pays dans nombre de ses écrits. L'Italie traverse les différentes méthodologies que son œuvre comporte, de la sémiotique à la narratologie. Néanmoins, il faut considérer ce que Barthes affirme dans son entretien de l’année 1979 : l’Italie est investie d’un refus de l'image codifiée associée à ce pays ainsi que de la connaissance qu’a pu en avoir Barthes lui-même, à savoir celle du touriste qu’il confesse avoir été. L'attitude du voyageur paresseux et pauvre d’imagination exclut, d'après lui, la possibilité d'un travail intellectuel sur l’Italie.
Tout d’abord, l’Italie entre dans l’écriture barthésienne comme un pays de l’imaginaire, et ce après l’analyse de l’expérience fantasmatique de Stendhal. En effet, l’Italie est décrite comme le pays à sensations[29] dans la première lecture que Barthes dédie à Stendhal en 1957 : la Préface au volume stendhalien Quelques promenades dans Rome suivi de Les Cenci[30]. Ici, la puissance évocatrice et « fantasmagorique » des mots que Barthes attribuera à l’univers proustien semble pouvoir agir non seulement en présence des personnages ou des lieus de Paris ou de la France, mais aussi au sein de la Rome qui se donne à lire à travers le récit de Stendhal. De plus, dans son article sur « Proust et le noms » (1967), Barthes cite Guermantes ainsi que l’ « image sémique » de Parme, en tant que combinaison dans le texte proustien de la « douceur stendhalienne » et du « reflet des violettes »[31]. Rome investit le voyageur Stendhal d’une force similaire : l’Italie est le « lieu de la vraie vie ». Mais c’est à cause de cette vision idéalisée, quelque peu déformée, que Barthes compare l’image stendhalienne à une image cinématographique, qui intensifie le réel grâce à l’imagination du voyageur-écrivain, afin de rendre la totalité de ce réel :
L’Italie, c’est le réel à l’état pur, donc intensif, majoré. Un phénomène moderne peut rendre compte de ce mode de réalité, c’est la photogénie : l’image cinématographique n’altère ni n’embellit le réel : elle l’intensifie […]. De même l’Italie, pour Stendhal, est cette sorte de réalité superlative[32].
Cette super-Italie crée le paradigme qui permet à Barthes d’opposer le côté plus touristique, sorti aussi de son imaginaire personnel, à la réalité littéraire d’un pays hors-France autant que hors stéréotypes et donc, lieu d’expérience et d’écriture différentes. Avant que de s’identifier au romancier Stendhal et à ses difficultés dans la construction d’un roman, Barthes s’identifie au voyageur que Stendhal veut être, en cherchant dans une Rome redoublée par ses sens et intensifiée par l’écriture, une expérience visionnaire inédite.
Par ailleurs, Barthes dépasse sa considération touristique de l’Italie en même temps qu’il cherche à démasquer les stéréotypes culturels que l’italianité exerce en France. Pour être clair, un an avant l’article sur Stendhal, Barthes évoque une sorte d’italianité présente dans la mise en scène théâtrale. En 1956, Barthes ne cache pas sa « déception »[33] pour la mise en scène de Luchino Visconti de La Locandiera de Goldoni, réalisée en septembre à Paris, quand il a l’occasion d’en écrire une chronique théâtrale pour Théâtre populaire. Barthes note que dans le cas présent, l’italianité signifie commedia dell’arte : « pour nos hommes de théâtre, pour nos critiques, toute pièce italienne est une commedia dell’arte. Interdiction au théâtre italien d’être autre chose que vif, spirituel, léger, rapide ». En conséquence, il dénonce :
quel scandale même, que cette troupe italienne qui ne joue pas italien : des costumes et des décors raffinés, profonds, feutrés, en un mot contraires à ce vitriol des verts et des jaunes qui signifie aux Français toute arlequinade italienne[34].
Le touriste étranger qui arrive en Italie trouve son équivalent dans ce spectateur-ci, forcé de consumer dans l’espace de la vision théâtrale la connotation d’une italianité combinée et bloquée, parce que, comme Barthes l’explique dans l’analyse de la publicité Panzani, « l’italianité, ce n’est pas l’Italie, c’est l’essence condensée de tout ce qui peut être italien, des spaghetti à la peinture »[35]. Pendant la période sémiotique, l’Italie donne un signifié de connotation largement étudié par Barthes dans cet article publié sur Communications en 1964 et qui suit la période des Mythologies : « Rhétorique de l’image ». En se référant proprement à l’« l’italianité », il vise à démystifier le stéréotype culturel de l’Italie utilisé à des fins commerciales dans la publicité française de la marque de pâtes Panzani – une image que l’on retrouve reproduite aujourd’hui dans un ouvrage récenti[36].
Plus particulièrement, Barthes s’arrête sur le signifiant de l’union sur l’affiche publicitaire de la tomate et du poivron dans une teinte tricolore (jaune, vert, rouge), la même que celle du drapeau italien. Dans l’image des produits préparés qui débordent hors du sac, avec cette dominance du tricolore, Barthes voit trois messages : un message linguistique, dans la marque et le slogan de la société Panzani, qui ont déjà le signifié supplémentaire de l’Italianité, et deux messages iconiques : un codifié, à savoir un message culturel et connotatif : l’italianité, la fraîcheur, la cuisine chez soi ; et un autre non-codifié, à savoir perceptif et dénotatif : les objets que l’on reconnait dans l’image. Barthes ajoute que le message codifié reste un signifié proprement français, fondé sur « une connaissance de certains stéréotypes touristiques », car « les Italiens ne pourraient guère percevoir la connotation du nom propre [Panzani], non plus probablement que l’italianité de la tomate et du poivron »[37]. Le mythologue doit alors signaler le stéréotype touristique relevable dans l’image et, en même temps, démonter son fonctionnement ; à savoir, le découpage d’une image totale et intensifiée, égale à celle que Barthes avait trouvée dans l’Italie surnaturelle de Stendhal :
Le plus important toutefois du moins pour le moment […] c’est de comprendre qu[e les connotateurs] constituent dans l’image totale des traits discontinus ou encore : erratiques. […] Dans la publicité Panzani, les légumes méditerranéens, la couleur, la composition, la profusion même surgissent comme des blocs erratiques, à la fois isolés et sertis dans une scène générale qui a son espace propre[38].
En outre, ces « blocs erratiques » désignent une image comparable à celle des signes qui se renversent dans le texte balzacien analysé dans S/Z (1970). L’Italie joue aussi son rôle dans la plus célèbre analyse textuelle de Barthes. On peut percevoir les similarités entre ce découpage du texte en lexies – « les blocs de signification […] afin d’y observer la migration des sens »[39] – et le découpage de l’image dans ces signes visuels qui sont détaillés dans l’article de 1964. Alors, la fragmentation de toute image d’italianité signifie la sortie du voyageur-spectateur du stéréotype touristique ainsi qu’une opération de réécriture de l’imaginaire, italien dans ce cas, par un style de l’essai autre que celui de l’idéologie bourgeois.
Il n’est pas difficile de noter que l’Italie de l’opéra lyrique et des États du Pape au XIIIème siècle est le référent culturel pour la nouvelle balzacienne Sarrasine dont Barthes fait le commentaire. À la suite de l’ignorance de Sarrasine pour les mœurs italiennes de l’époque, Barthes évoque l’histoire des célèbres chanteurs castrats comme Farinelli ou Caffarelli (lexie n° 471 et 557) et le rôle joué par les protecteurs ecclésiastiques (Cardinal Cicognara) et nobles (Chigi) de ces ragazzi du peuple comme Zambinella[40]. De plus, Barthes revient sur le côté « sensuel » de la musique italienne dans le chapitre La voix (XLIX)[41]. C’est la musique qui sera au coeur de la dernière apparition de l’Italie dans l’oeuvre de Barthes, encore dans le sillage de Stendhal. Dans le premier article sur l’écrivain, Barthes observait qu’au regard de l’Italie Stendhal se comporte comme s’il était face au soleil, car il « en obture soigneusement le centre, d’un éclat insoutenable, pour n’en saisir que le rayonnement spiritualisé »[42]. Dans son dernier texte, datant de 1980, il se penche sur le lien entre l'Italie et la musique. Dans « On échoue toujours à parler de ce qu’on aime », il explique que
les deux amours de Stendhal, la Musique et l’Italie, sont, si l’on peut dire, des espace hors langage ; la musique l’est par statut, car elle échappe à toute description, ne se laisse dire […] que par son effet ; et l’Italie rejoint le statut de l’art avec lequel elle se confond […] aux oreilles de Stendhal la conversation italienne tend sans cesse à cette limite du langage articulé, qu’est l’exclamations […] la phrase, l’armature finie du langage, c’est l’ennemi[43].
L’Italie, à différence de ce que Stendhal crée avec le préambule milanais de La Chartreuse, se présente comme le lieu d'une fête qui, même si le discours y circule libéré et excité, sans limites ou frontières, reste néanmoins, pour Barthes, une fête incomplète. On le voit quand le pays, et plus précisément Rome, revient dans le contexte référentiel de deux petits fragments narratifs des Fragments d’un discours amoureux (1977). L’Italie est traversée par la mauvaise humeur du sujet amoureux à la figure « Le monde sidéré ». Le pays subit l’état de « déréalité » du sujet – une absence, une sorte de retrait de la réalité éprouvé par le sujet amoureux face au monde. La troisième séquence de la figure, « Le voyage en Italie », présente un endroit romain décoré pour la fête, tandisque le touriste reste exclu et, en échange, se renferme dans un imaginaire imparfait. En bref, en cherchant à sortir du stéréotype touristique italien, le sujet retrouve une langue qui l’oppose au réel dont il est spectateur, celui des jours fériés à Rome, mais sans réussir à créer, aux alentours, une véritable image alternative :
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Pour me sauver de la déréalité – pour en retarder la venue –, j’essaye de me relier au monde par la mauvaise humeur. Je tiens discours contre quelque chose : « Débarquant à Rome, c’est toute l’Italie que je vois se déprécier sous mes yeux ; pas une marchandise, derrière sa vitrine, ne fait envie ; le long de la via dei Condotti, où j’avais acheté, il y a dix ans, une chemise de soie et de fines chaussettes d’été, je ne trouve rien que des objets d’Uniprix. […] Piazza del Popolo (c’est férié), tout le monde parle, est en état de montre (n’est-ce pas cela, le langage : un état de montre ?), familles, familles, maschi paradant, peuple triste et agité, etc. » Je suis de trop, mais, double deuil, ce dont je suis exclu ne me fait pas envie[44].
Trois ans après ces fragments narratifs, Barthes parle de l’Italie encore dans « On échoue toujours à parler de ce qu’on aime ». Pour la dernière fois, l’Italie apparaît dans un incipit romanesque. Barthes raconte être arrivé le soir à la gare de Milan (il est attendu à Bologne pour une conférence sur Antonioni) ; il rêve de prendre un train pour Lecce et de se « retrouver au matin dans la lumière, la douceur, le calme d’une ville extrême ». Maintenant il semble presque que Barthes veuille réécrire l’Italie de Stendhal pour se l’approprier, comme un fantasme d’écrivain ; mais ce pays ne peut fonctionner que comme un fantasme imparfait, « car la belle Italie est toujours plus loin, ailleurs ». Dans l’identification de Barthes avec Stendhal, l’Italie se précise comme lieu potentiel de forme, scène originaire autour de laquelle le critique-écrivain évoque un théâtre toujours problématique au niveau des signes et des stéréotypes.
Certainement, quand Barthes confesse sa passion pour les pays étrangers, comme le Japon, il n’oublie pas de mentionner l’Italie de Stendhal :
Cela m’est arrivé aussi pour l’Italie, que je découvris tardivement, par Milan, d’où je descendis du Simplon, à la fin des années cinquante – puis pour le Japon[45].
Toutefois, si l’Italie a été pour Stendhal l’objet d’un véritable transfert, pour trouver un pays qui puisse jouer le même rôle dans l’imaginaire de Barthes et essayer le passage à la symbolisation de l’écriture il faudra regarder du côté du Maroc, qu’il évoque dans l’article sur Stendhal et dans Incidents à titre posthume[46]. Et pourtant, plus probablement, ce que Barthes envisagera finalement comme un véritable horizon d’écriture ne sera pas l’Italie, ni le Japon ni le Maroc. Barthes écrit très justement que l’Italie est « la matrie » pour Stendhal : le pays des femmes, le lieu que Stendhal apprend à aimer grâce aux femmes de sa famille[47]. Précisément, l’image de la mère apparaît, presque comme un fantôme, hantant La Chambre Claire (1980).
En 1960, c’est un tout petit éditeur milanais, Lerici, qui traduit d’abord Il grado zero della scrittura, puis Racine en 1961 et enfin Miti d’oggi en 1962, c’est-à-dire la traduction des Mythologies inspirée par le titre de l’essai théorique de Barthes, « Le Mythe aujourd’hui »[48].
Peu de temps après, Einaudi (Turin), l’une des principales maisons d’éditions italiennes, accueille Barthes parmi ses auteurs sur suggestion de Guido Davico Bonino et de l’écrivain Elio Vittorini[49]. C’est le début de la fortune de Barthes dans le pays. Einaudi publie en 1966 deux livres, Elementi di semiologia et Saggi critici, et en 1969 la traduction de Critique et vérité[50]. À partir de ce moment, les publications se succèdent et se multiplient ; par exemple la même année, Bompiani fait paraître L’analisi strutturale del racconto, traduction du célèbre article paru sur Communications, à l’intérieur d’un volume collectif, L’analisi del racconto (1969), qui contient tous les articles du numéro français consacré à l’analyse du récit.
La réception des œuvres de Barthes devient quasi immédiate à partir de la décade 1970-1980. Pour la plupart d’entre elles, le décalage entre les éditions originales et les traductions n’est que de quelques années. D’importants articles commencent à circuler en italien et, dans le cas de « Une idée de recherche », d’abord en cette langue (dans la revue Paragone de Florence en 1971[51]). En 1973 Michelet sort à Naples, chez Guida[52], même si le succès arrive notamment grâce aux traductions des livres chez le premier éditeur de Barthes, Einaudi : Sistema della moda en 1970[53] ; S/Z en 1973 (publié sans le tableau de Girodet reproduit dans l’édition originale)[54] ; la nouvelle traduction de Miti d’oggi en 1974[55] ; Il piacere del testo en 1975[56] ; Sade, Fourier, Loyola : la scrittura come eccesso en 1977[57] ; Frammenti di un discorso amoroso en 1979[58] et, finalement, La camera chiara[59] et Roland Barthes di Roland Barthes tous deux en 1980[60]. En revanche, le livre sur Sollers est traduit la même année que sa sortie en France, en 1979, par l’éditeur Sugarco à Milan[61]. Il faut considérer comme un cas exceptionnel celui de l'article La retorica antica, publié dans Communications en 1970, dont la traduction italienne de Paolo Fabbri date de 1972 et sort en volume, dans la collection de l’éditeur Bompiani (Milan) dirigée par Umberto Eco[62].
Einaudi suit quasi simultanément la maison d’édition du Seuil dans la traduction des recueils[63] et des publications posthumes[64] pendant qu’elle publie aussi des textes demeurés sans traduction : la Leçon, par exemple, devient un livre autonome seulement en 1981[65]. L’aventure sémiologique, en revanche, est traduite en 1991[66], c'est-à-dire six ans après la publication originale en français. Immédiatement après la mort de Barthes, on traduit également les œuvres qui viennent d’être redécouvertes, comme Les chroniques du Nouvel Observateur, dans les actes d’un colloque à Reggio Emilia en 1984[67]. L’article sur la Chine sort à Brescia déjà en 1981[68] et, assez curieusement, précède la traduction de l’essai sur le Japon, L’impero dei segni, de l’année 1984[69]. Synchronisée avec la France, L’Italie découvre aussi le Barthes « intime » trois années seulement après la publication par François Wahl d’Incidents[70]. Plus récemment, la collection d’articles Le sport et les hommes sortie chez les Presses de l’UdeM (Montréal, 2004) a été traduite en 2007[71].
L’ample essai Variazioni sulla scrittura mérite une mention spéciale. Pietro Campilli commande à Barthes un essai sur l’écriture pour un livre, l’Information, à publier chez l’Istituto accademico italiano de Rome. Barthes l’écrit en février 1973, mais il n’est jamais publié de son vivant. Avant de sortir en France en 2000, Variations sur l’écriture est traduit d’abord à Genova, chez Graphos, en 1996, et ensuite chez Einaudi, en 2009. Dans cette édition, Carlo Ossola propose de réunir les Variazioni avec Piacere del testo afin de signaler leur origine dans un projet commun et concomitant. En raison de la priorité que la traduction italienne a eue sur la publication française, la critique italienne a accordé une attention particulière aux relations des Variations non seulement avec Plaisir du texte, mais aussi avec la forme de Roland Barthes par Roland Barthes et de Fragments d’un discours amoureux[72]. Récemment, la traduction des cours et des séminaires de Barthes au Collège de France a finalement commencée chez Mimesis, avec La preparazione del romanzo parue en 2010[73]. Enfin, Einaudi a publié la traduction du Journal de deuil en 2012[74].
Deux parcours possibles semblent opportuns pour présenter la manière dont Barthes est étudié en Italie. Le plus évident est celui strictement lié à ses relations professionnelles avec les sémiologues italiens, à Bologne notamment, dans le cadre de l’école d’Umberto Eco et de ses successeurs. Eco a longtemps dialogué avec Barthes et, comme on le sait, leurs positions ont fini par diverger. Dans son Trattato di semiotica generale[75], Eco établit un champ d’objets de pertinence de la sémiologique moins extensif que celui pratiqué par Barthes, et pourtant les affinités entre les deux recherches restent manifestes. Après la période sémiologique de Barthes, il est encore possible de trouver la trace des mêmes problématiques tant dans S/Z de Barthes, que dans l’Opera aperta d’Eco (1962)[76].
Pour ce qui concerne la réception de Barthes en Italie, l’essai écrit à deux mains par Umberto Eco et Isabella Pezzini, qui paraît d’abord en 1982 sur Communications et qui a été récemment publié en italien, contribue à encadrer l’originalité de la sémiologie barthésienne dans l’évolution de la sémiotique internationale. En effet, les deux auteurs définissent les Mythologies moins comme l’application d’une méthode d’étude sémiologique que comme l’œuvre fondatrice d’un genre critique nouveau. Plus précisément, Barthes aurait créé une sémiotique non linguistique qui s’étend sur toute la période de son activité et qui répond à son projet originaire d’entendre la sémiologie comme, écrit Eco, une « épistémologie générale, parce qu’elle offre des instruments pour reconnaître que faire de la science, c’est avant tout apprendre à voir le monde, dans sa globalité, comme un ensemble de faits signifiants ». Ainsi, dans l’interprétation de Barthes « en tant que grand écrivain », qui « possédait la capacité magique d’interpréter verbalement les autres systèmes de signification »[77], on envisage l’autre face de sa réception italienne.
D’un point de vue historique, on voit qu’au cours des années 1970 les études sur Barthes se multiplient en Italie. D’abord, ce sont les introductions et les monographiques étrangères à être traduites, comme pour le livre de Guy de Mallac et Margaret Eberbach, Che cosa ha veramente detto Barthes, qui paraît juste deux ans après l’original[78]. L’éditeur Dedalo à Bari, au même titre que l’Université – où travaille un des premiers universitaires italiens à se consacrer à Barthes, Augusto Ponzio – contribuent largement à la diffusion des études sur Barthes. Patrizia Lombardo, ancienne élève de l’auteur, traduit l’essai de Stephen Heath, L’analisi sregolata, en 1977[79]. Le livre de Louis-Jean Calvet, Roland Barthes. Uno sguardo politico sul segno, paraît l’année suivante[80]. En 1977, c’est le tour de la première monographie italienne, l’essai sémiologique de Giorgio Patrizi : Roland Barthes e le peripezie della semiologia[81]. D’autres introductions à l’œuvre de Barthes suivent, ainsi que de nouvelles explorations, grâce aux enquêtes de Luciano Nanni[82] et de Graziano Benelli en 1981[83], de Gabriella Taddeo en 1982[84], de Gianfranco Rubino en 1984, qui se concentre sur Barthes et Sartre[85], et de Silvia Lagorio en 1986[86]. Au cours des années 1970 et 1980, la mode structuraliste s’enracine en Italie et par conséquence, c’est le côté structuraliste de Barthes que l’on remarque au sein de son œuvre.
Au niveau de l’offre universitaire, un colloque, Roland Barthes e il suo metodo critico, a lieu à l’Université de Bari l’année suivant la mort de l’auteur : les actes sont publiés en 1983. De nombreuses rencontres suivront cette première réunion des spécialistes de Barthes. Afin de montrer à quel point sa pensée « prend » en Italie de façon presque simultanée, on peut souligner que Maria Teresa Russo, après avoir suivi les cours de Barthes sur la préparation du roman en 1979-1980 au Collège de France, en donne déjà un premier résumé et compte-rendu en 1983[87]. En septembre 1986, une bibliographie est présentée par Emilia Bronzoni et Isabella Pezzini dans les actes du colloque qui a lieu, cette fois-ci à Reggio Emilia, deux ans auparavant[88]. Parmi les différentes contributions, l’essai « Era, ora, Barthes », se révèlera particulièrement important. Paolo Fabbri y insiste sur la complexité de la recherche barthésienne dans le but de poursuivre un langage sémiologique capable de subsister à tout modèle théorique prédéfini[89]. Cet essai de Fabbri contribue à diriger l’attention sur la rhétorique particulière pratiquée par Barthes dans son écriture.
D’autres colloques se déroulent dans les années 1990 : à Salerno en mai 1990, à dix ans de la mort de Barthes, avec Compagnon, Lombardo, Patrizi[90]. Dans cette période Gianfranco Marrone revitalise notamment les études sur Barthes avec ses essais L'ossessione degli stereotipi en 1987 et Il sistema di Barthes en 1994. Marrone met en question la réduction de l’œuvre de Barthes à tel ou tel sujet de recherche et note que l’on risque, au fur et à mesure, de perdre de vue la complexité de son parcours théorique. Selon Marrone, ce qui manque est une interprétation de l’œuvre de Barthes – voici expliquée sa référence au système. Une lecture globale peut venir, d'après lui, seulement d’une prise de distance, au point de pouvoir assumer comme objet le discours de l’auteur : la base de la recherche barthésienne se révèlera, alors, être le déplacement successif du stéréotype[91].
Une autre affaire est la suite des collections anthologiques des textes de Barthes, qui si elle ne concerne que le champ de la traduction, se révèle néanmoins stratégique pour comprendre comment et par quelle présentation éditoriale on aborde la lecture de Barthes en Italie. Dans Il senso della moda (2006), Marrone réunit les études sur la mode conduites par Barthes d’un point de vue plus sociologique que sémiologique[92]. En 2002, Marco Consolini avait fait ce travail pour les écrits de Barthes sur le théâtre[93]. Ceux sur le cinéma ont été réunis en revanche sous le titre de Sul cinema entre 1995 et 1997[94]. Le théâtre (Consolini, Lindenberg, Di Tommaso) et le cinéma (Casetti, Termine, Dusi) constituent deux axes privilégiés de la recherche barthésienne en Italie[95]. À propos du théâtre, il convient de citer le succès de la pièce de Rita Cirio dérivée de Fragments d’un discours amoureux et publiée par les éditions Sellerio en 2000[96].
De nouveau à l’Université de Bari a lieu, entre le 16 et le 19 février 2005, un autre colloque important, dont les actes sont édités dans Con Roland Barthes alle sorgenti del senso[97]. Il s'agit de quarante-deux contributions organisées par thématiques ; dont quelques-unes très originales, comme celle sur la lumière, dans l’essai de Marrone sur le texte de Barthes La lumière de Sud-Ouest, ou sur la musique, à savoir l’article d’Ida Maria Roberta Rodriquez. On y retrouve également d’autres sujets plus explorés, sur la linguistique, la signifiance, le mythe, le théâtre, la photographie, le plaisir du texte, l’écriture et le romanesque chez Barthes. Un autre colloque a été organisé, cependant sans publication des actes, par Sémir Badir, Dominique Ducard et Gianfranco Marrone à Urbino en 2005[98].
La scène italienne est protagoniste de la découverte de la peinture de Barthes. En effet, après l’exposition Carte, Segni à Rome en 1981 - où 305 œuvres sur 700 sont exposées – une section de peintures est insérée dans la grande exposition en 2002 au Centre Georges Pompidou, R/B – Roland Barthes. De nouveau, en 2003, a lieu à Rome une exposition au Palazzo Venezia, Roland Barthes intermezzo, celle-ci plus reduite que les précédentesi[99]. L’introduction au premier catalogue, écrite par Carmine Benincasa, « Roland Barthes e la polifonia di piaceri », souligne le lien entre plaisir et pratique de l’art dans ses dessins ; l’essai de Giulio Carlo Argan, « Ho una malattia, vedo il linguaggio », considère la corporalité de l’écriture dans le fait que Barthes était gaucheri[100]. Par ailleurs, on y traduit l’article di François Wahl Les amis et l’essai de Barthes sur Stendhal de l’année 1980. Ce thème, le Barthes amateur de la peinture, n’a jamais cessé d’intriguer les spécialistes italiensi[101].
Le volume monographique de la revue Riga paru en 2010 est consacré au sujet de l’image et du visible chez Barthes. Quelques textes jamais publiés en italien y sont traduits, notamment des extraits des cours Comment vivre ensemble et Le neutre (en préparation chez Einaudi). On y découvre aussi un écrit inédit : un texte sur le timbre-poste. A l’intérieur du numéro, on trouve aussi la traduction en italien de l’essai de Susan Sontag, Writing Itself: On Roland Barthes (1982), tandis que l’autre texte célèbre d'hommage à Barthes, celui d’Alain Robbe-Grillet, a été traduit en 2004i[102]. Le numéro republie aussi quelques essais italiens moins repérables dans les bibliothèques italiennes et quelques interventions élaborées spécialement l'occasioni[103].
Le volume édité par Filippo La Porta en 2011 offre de nouvelles contributions, qui pour la plupart relativisent le rôle de critique de l’idéologie assumé par Barthes, abordé en revanche comme un intellectuel de plus en plus inactuel[104]. Un autre livre collectif, Roland Barthes : la visione ottusa, publié en 2010, offre d’autres pistes de lecture au fil de la recherche barthésienne mise à jour par les spécialistesi[105].
Cette année (2014), Isabella Pezzini nous a donné une nouvelle monographie sur Barthes qui, comme celle de Marrone, ose une approche globale sur l'auteur. Cette monographie est enrichie d’un compte-rendu de la critique la plus récente[106]. Les contributions thématiques qui sont parues dernièrement concernent un Barthes plus « mystique », comme celui envisagé par Michele Cometa en partant du cours Comment vivre ensemble, dans lequel Barthes propose une lecture de la mystique sans l’hypothèse d’un Dieu, et des Fragments d’un discours amoureux, pour son rapport avec la mystique flamande de l’amour (Jean de Ruisbroek)i[107] ; le projet de roman jamais écrit, Vita Nova, pour lequel Guido Mattia Gallerani vise à donner non seulement toutes les pistes romanesques, les ambitions de l’auteur, ses élans et ses arrêts, mais aussi la quête complémentaire d’une forme d'écriture à la frontière entre essai et narration, roman et théorie dans les dernières œuvres de Barthesi[108], ou encore, les études sur le carnets de Barthes proposées par Gabriele Fedrigo[109], et les comparaisons entre Barthes et Blanchot (Gianluca Corrado[110]), entre Barthes, Bataille et Lyotard (Carlo Grassi[111]) ou entre Barthes et d’autres auteurs qui ont écrits sur la photographie (Michele Vangi[112]).
Un dernier sujet de recherche pourrait être l’étude des rapports personnels et des relations intellectuels entre Barthes et les écrivains italiens. Barthes a écrit sur des auteurs italiens, comme Edoardo Sanguineti[113] ; il cite le poète Adriano Spatola[114] ; il montre connaître tout le front d’avant-garde de la littérature italienne ; il écrit un compte rendu défavorable pour le film Salò o le 120 giornate di Sodoma (1975) de Pier Paolo Pasolini, accusé d’être trop généraliste et de manquer de « discrimination raisonnée » sur « l’objet-Sade et l’objet-fascisme »[115]. Barthes pourtant ne lit pas l’italien : « je l’ai un peu appris, mais ici aussi ma lecture est trop lente, je suis obligé d’attendre que les livres soient traduits. »[116]. Certainement Barthes lit Dante surtout car le poète occupe une place importante dans son projet littéraire et intellectuel de se donner une Vita Nova. Soirées de Paris contiennent d'ailleurs une référence à un ouvrage italien de critique dantesque[117]. Reciproquement, il faudrait étudier plus profondément l’influence que Barthes a eue sur plusieurs écrivains italiens, comme ceux que nous avons cités ci-dessus – Elio Vittorini, Franco Fortini, Alberto Arbasino et Umberto Eco – et d’autres, comme Italo Calvino[118], et ceux qui l’ont traduit, comme Gianni Celati et Valerio Magrelli[119] ; et même au regard de Francesco Guccini, qui cite Barthes dans une célèbre chanson[120].
- 1) Barthes en Italie : allers-retours
- 2) L’Italie pour Barthes : le théâtre et la musique, la fête et l’idéologie
- 3) L’Italie et Barthes (1) : Traductions
- 4) L’Italie et Barthes (2) : Réception
À partir des voyages de Barthes en Italie et de ses projets de collaboration avec le milieu culturel italien, cette contribution remonte aux raisons de son refus du stéréotype touristique de l'italianité jusqu’à la recherche de ses liaisons professionnelles avec les intellectuels italiens. Nous examinons ensuite comment la critique que fait Barthes de ce stéréotype dans le théâtre et la publicité laisse apparaître un espace de fête et de musique, et donc d’écriture, avec un autre imaginaire de l’Italie dans ses écrits. Enfin, nous présentons une liste chronologique des traductions italiennes, un commentaire des différentes études parues sur l’auteur dans le temps et une synthèse des vagues successives de sa réception dans ce pays.
[1]OCIV, p. 605, et 765 : « Milan, vers 1968 (photo Carla Cerati) ».
[2]Ezio Raimondi, “Un dialogo che continua”, Bollettino ‘900, 2, 2003, http://www.boll900.it/2003-ii/Raimondi.html. Web.
[3]Roland Barthes, “Per l’opera lirica”, Sipario, 254, juin 1967; « Sur le théâtre lyrique », OCII, pp. 1235-7. Cf. Alberto Arbasino, « Quella Carmen », Riga, vol. 30, 2010, pp. 150-2.
[4]Cf. Judith Lindenberg, « “La langue travaillée par le pouvoir”: Franco Fortini et Roland Barthes face à Brecht », Revue de littérature comparée, Vol. 328, n° 4, 2008, pp. 429-444 : 434, et Luca Di Tommaso, L’estraniamento tra dialettica e differenza. Uno studio sul brechtismo di Roland Barthes, « Culture Teatrali. Studi, interventi e scritture sullo spettacolo », vol. 3, http://www.cultureteatrali.org/. Web.
[5]Franco Fortini,« Su Ragionamenti », texte dactylographié, 11 janvier 1984, en vue d’une intervention à Beaubourg à l’occasion de la réimpression d’Arguments, repris in L’Ospite ingrato, vol. II, 1999, p. 278. Pour la correspondance entre Barthes et Fortini, cf. “Roland Barthes-Franco Fortini: Lettere scelte 1956-1961”, L’Ospite ingrato, vol. II, 1999. Pour le poème (voir aussi celui de Valerio Magrelli cité à la fin de cet article) : “Viene l’amico, una volta o due l’anno. / Siede, è la sua poltrona. / Insieme invecchiamo, insieme conosciamo / l’uno per l’altro dramatis personae”, Fortini, Per Roland Barthes. 1963 ; « L’ami vient, une fois ou deux par an. / Il s’assoit, c’est son fauteuil. / Ensemble nous vieillissons, ensemble nous apprenons, / l’un pour l’autre dramatis personae », trad. par Judith Lindenberg, op. cit., p. 436.
[6]L’entretien se constitue de deux étapes, la première en mai et la seconde en décembre 1979, OCV, pp. 774-81 : pp. 775-6 et 778.
[7]Barthes, « Trois fragments », OCII, pp. 559-62 ; « Une société sans roman ? » (OCII, p. 563) devait faire partie de Gulliver et n’a pas été publié dans Menabo par erreur (Note d’Éric Marty).
[8]Barthes, « L’information visuelle », compte rendu publié sur Communications en 1961, OCI, pp. 1140-3.
[9]Barthes, « La Civilisation de l’image », Communications, n° 4, 1964, OCII, pp. 564-6 ; « L’Utopie », OCIV, pp. 531-2.
[10]Barthes, « Le bas et l’idée », OCII, pp. 1243-4.
[11]Barthes, « Sémantique de l’objet », Arte e cultura nella civiltà contemporanea, Éd. Piero Nardi, Florence : Sansoni, 1966 ; OCII, pp. 817-27.
[12]OCII, pp. 715-7.
[13]Barthes, « Sémiologie et urbanisme », OCII, pp. 1277-86. Cf. pour la date exacte de la conférence, la chronologie 1967-69 établie par la Bibliothèque Nationale de Naples: http://vecchiosito.bnnonline.it/doc/cron6769.pdf. Web.
[14]OCIV, pp. 361-5. Cf. http://www.associazioneculturaleitaliana.it/aciportal/mod-cmtree-viewpage-pageid-116.html. Web.
[15]Barthes, « Società, immaginazione, pubblicità », Pubblicità e televisione, Turin : Eri Edizioni Rai, 1968 ; OCIII, pp. 60-72.
[16]Barthes, « Dix raisons d’écrire », Corriere della sera, 29 mai 1969 ; OCIII, pp. 100-1.
[17]Barthes, « La partition comme théâtre », dans Sylvano Bussotti, Oggetto Amato Nottetempo, Milan : Ricordi, 1976 ; OCIV, pp. 940-1. Cf. pour cette amitié Bussotti, « Ragioni di un’amicizia », Mitologie de Roland Barthes, Parme : Pratiche, 1986, pp. 105-112.s
[18]Émile Zola, La bestia umana, trad. par Francesco Francavilla, Milan : Rizzoli, 1976. Cf. OCIV, pp. 976-9.
[19]Barthes, “Ascolto”, avec Roland Havas, Enciclopedia, vol. I, Turin : Einaudi, 1977 ; OCV, pp. 340-52. Barthes a contribué à d’autres entrées pour l’Enciclopedia chez Einaudi : “Lettura”, avec Antoine Compagnon, vol. VIII, 1979 ; “Luogo comune”, avec Jean-Louis Bouttes, vol. VIII, 1979 ; “Parola”, avec François Flahaut, vol. X, 1980 ; “Orale/Scritto”, avec Éric Marty, vol. X, 1980 ; “Scrittura”, avec Patrick Mauriès, vol. XII, 1981. Cependant, celles-ci ne sont pas inclues dans les OC car elles sont considérées notamment écrites par les cosignataires.
[20]Barthes, « La musica, la voce, il linguaggio », Rivista musicale italiana, a. XII, vol. 3, 1978, pp. 362-6 ; « La musique, la voix, la langue », OCV, pp. 523-8.
[21]Cf. l’entretien que Franco Maria Ricci a donné à Antonio Gnoli sur le quotidien La Repubblica le 9 février 2014.
[22]Barthes, « Les planches de l’Encyclopédie », L’Univers de l’Encyclopédie, 130 planches de l’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert, Paris : Les Libraires Associés, 1964. OCIV, pp. 41-54. “Le tavole dell’Enciclopedia”, Saggi e note sull’Encyclopédie di Diderot e d'Alembert, Parigi, 1751-1772, vol. 18, Parme : FMR, 1980, pp. 37-51.
[23]Barthes, « Letteralmente », Erte’ (Romain de Tirtoff), Parme : FMR, 1970 ; « Erté ou À la lettre », OCIII, pp. 922-44.
[24]arthes, « J’écoute et j’obéis… », Guido Crepax, L’Histoire d’O, Milan : FMR, 1975 ; OCIV, pp. 839-40.
[25]Barthes, « Arcimboldo ou Rhétoriqueur et magicien », Arcimboldo, Milan : FMR, 1978 ; OCV, pp. 493-511.
[26]Barthes, Wilhelm von Gloeden, Naples : Amelio, 1978 ; OCV, pp. 682-3.
[27]Barthes, “L’arte, questa vecchia cosa…”, Pop art. Evoluzione di una generazione, Milan : Electa, 1980 ; « Cette vieille chose, l’art… », OCV, pp. 915-22.
[28]Barthes, “Caro Antonioni…”, Caro Antonioni, Éd. Carlo Di Carlo, Bologne : Cineteca Comunale, 1980 ; « Cher Antonioni… », OCV, pp. 900-5. Pour un compte rendu de l’hommage et de la remise à Michelangelo Antonioni du prix “Archiginnasio d’Oro” 1979, avec photos d’archive, cf. http://www.comune.bologna.it/storiaamministrativa/media/files/archiginnasio_antonioni.pdf. Web.
[29]Cf. « On échoue toujours à parler de ce qu’on aime », OCV, p. 911.
[30]OCI, pp. 912-8.
[31]« Comme signe, le Nom propre s’offre à une exploration, à un déchiffrement : il est à la fois un « milieu » […] dans lequel il faut se plonger, baignant indéfiniment dans toutes les rêveries qu’il porte, et un objet précieux, comprimé, embaumé, qu’il faut ouvrir comme une fleur. » Barthes, « Proust et le noms » (1967), Nouveaux essais critiques (1972), OCIV, pp. 66-77 : p. 69 et pp. 70-1.
[32]Barthes, « Préface à Stendhal », OCI, p. 913-4.
[33]La déception dont Barthes fait état est celle du public français, déçu par une pièce italienne qui ne met pas en scène les signes du stéréotype de l'italianité.
[34]Barthes, « La Locandiera », OCI, pp. 663-5 : p. 663.
[35]OCII, pp. 573-88 : p. 586.
[36]L’annonce publicitaire est reproduite dans le numéro de la revue Riga consacré à Barthes en 2010 (n° 30), p. 235.
[37]OCII, pp. 574-5.
[38]OCII, p. 587-8.
[39]Barthes, « Le texte étoilé » (VII), S/Z (1970), OCIII, p. 129.
[40]OCIII, pp. 275-6 et 297-8.
[41]« La musique italienne, objet bien défini historiquement, culturellement, mythiquement (Rousseau, Glückistes et Piccinistes, Stendhal, etc.) connote un art « sensuel », un art de la voix. […] La voix est diffusion, insinuation, elle passe par toute l’étendue du corps, la peau ; étant passage, abolition des limites, des classes, des noms […] elle détient un pouvoir particulier d’hallucination. » OCIII, p. 209-10.
[42]OCI, p. 915. Cf. OCV, pp. 906-9 : « La musique est pour Stendhal le symptôme de l’acte mystérieux par lequel il a inauguré son transfert […] la scène de départ fixée, Stendhal la reproduit sans cesse, comme un amoureux qui veut retrouver cette chose capitale qui règle tant de nos actions : le premier plaisir ».
[43]OCV, pp. 906-14 : p. 912.
[44]OCV, pp. 120-1.
[45]OCV, pp. 906-7.
[46]Cf. OCV, p. 909 et pp. 955-76.
[47]« […] l’Italie, c’est-à-dire la matrie, l’espace où sont réunies “les Femmes” (sans oublier que ce fut la tante Elisabeth, la sœur du grand-père maternel, qui désigna du doigt à l’enfant un pays plus beau que la Provence […]) » OCV, p. 907.
[48]Barthes, Il grado zero della scrittura, trad. par Giuseppe Bartolucci, Milan : Lerici, 1960. Racine, trad. par Lidia Lonzi, Milan : Lerici, 1961. Miti d’oggi, trad. par Lidia Lonzi, Milan : Lerici, 1962.
[49]Guido Davico Bonino, “Barthes contesto tra me e Eco”, interview pour RAI Cultura, http://www.letteratura.rai.it/articoli/davico-bonino-barthes-conteso-tra-me-e-eco/533/default.aspx. Web.
[50]Barthes, Elementi di semiologia, trad. par Andrea Bonomi, Turin : Einaudi, 1966 ; Éd. Gianfranco Marrone, 2002. Barthes, Saggi critici [avec Racine], trad. par Lidia Lonzi, Turin : Einaudi, 1966, 1972 ; Éd. Gianfranco Marrone, 2002. Il grado zero della scrittura seguito da Nuovi saggi critici, trad. par Renzo Guidieri, Rosetta Loy Provora, Leonella Prato Caruso, Turin : Einaudi, 1982, 2003. Critica e verità, trad. par Clara Lusignoli et Andrea Bonomi, Turin : Einaudi, 1969, 2002.
[51]Barthes, « Une idée de recherche », Paragone, n° 260, a. XXII, octobre 1971 ; OCIII, pp. 917-21.
[52]Barthes, Michelet, trad. par Glauco Viazzi, Naples : Guida, 1973, 1989.
[53]Barthes, Sistema della moda. La moda nei giornali femminili: un’analisi strutturale, trad. par Lidia Lonzi, Turin : Einaudi 1970.
[54]Barthes, S/Z, trad. par Lidia Lonzi, Turin : Einaudi, 1973, 1981.
[55]Barthes, Miti d’oggi, trad. par Lidia Lonzi, Turin : Einaudi, 1974, 2005.
[56]Barthes, Il piacere del testo, trad. par Lidia Lonzi, Turin : Einaudi, 1975 ; Éd. Carlo Ossola, 2009.
[57]Barthes, Sade, Fourier, Loyola. La scrittura come eccesso, trad. par Lidia Lonzi, Turin : Einaudi, 1977, [avec Lezione] 2001.
[58]Barthes, Frammenti di un discorso amoroso, trad. par Renzo Guidieri, Turin : Einaudi 1979, 2014.
[59]Barthes, La camera chiara, trad. par Renzo Guidieri, Turin : Einaudi, 1980, 2003.
[60]Barthes, Barthes di Roland Barthes, trad. par Gianni Celati, Turin : Einaudi, 1980, 2007.
[61]Barthes, Sollers scrittore: la dissidenza della scrittura, trad. par Armando Verdiglione, Milan : SugarCo, 1979.
[62]Barthes, La retorica antica, trad. par Paolo Fabbri, Milan : Bompiani, 1972.
[63]Barthes, L’ovvio e l’ottuso. Saggi critici 3, trad. par Carmine Benincasa, Giovanni Bottiroli, Gian Paolo Caprettini, Daniela De Agostini, Lidia Lonzi, Giovanni Mariotti, Turin : Einaudi, 1985, 2001. Barthes, Il brusio della lingua. Saggi critici 4, trad. par Bruno Bellotto, Turin : Einaudi, 1988. Barthes, La grana della voce: interviste 1962-1980, trad. par Lidia Lonzi, Turin : Einaudi, 1986.
[64]Barthes, L’avventura semiologica, trad. par Camilla Maria Cederna, Turin : Einaudi, 1991.
[65]Barthes, Lezione, trad. par Renzo Guidieri, Turin : Einaudi, 1981 ; [avec Sade, Fourier, Loyola] 2001.
[66]Barthes, L’avventura semiologica, trad. par Camilla Maria Cederna, Turin : Einaudi, 1991.
[67]Barthes, « La cronaca », trad. par Isabella Pezzini, Mitologie di Roland Barthes, Éds. Paolo Fabbri et Isabella Pezzini, Parme : Pratiche, 1986, pp. 23-84.
[68]Barthes, Della Cina e altro, Éd. Giuseppe Recchia, trad. par. Leonella Prato-Caruso, Brescia : Shakespeare & Company, 1981 ; I carnet del viaggio in Cina, trad. par Gino Logomarsino, Milan : ObarraO, 2010.
[69]Barthes, L’impero dei segni, trad. par Marco Vallora, Turin : Einaudi, 1984, 2002 ; trad. partielle par le même traducteur dans la revue L’illustrazione italiana, vol. 2, décembre 1981-janvier 1982.
[70]Barthes, Incidenti, trad. par Carlo Cignetti, Turin : Einaudi, 1990.
[71]Barthes, Lo sport e gli uomini, trad. par Chiara Bongiovanni, Turin : Einaudi, 2007.
[72]Barthes, Variazioni sulla scrittura, trad. par Giuseppe Zuccarino, Gênes : Graphos, 1996 ; Variazioni sulla scrittura, seguite da Il Piacere del testo, Éd. Carlo Ossola, trad. par Carlo Ossola et Lidia Lonzi, Turin : Einaudi, 1999, 2009. Cf. Zuccarino, “Lezioni di scrittura”, Riga, 30, 2010, pp. 240-50 ; Ossola, “Lo strumento sottile”, Barthes, Variazioni sulla scrittura, op. cit., pp. IX-XXV.
[73]Barthes, La preparazione del romanzo, Corsi (1 e 2) e Seminari al Collège de France (1978-1979 e 1979-1980), 2 vols., éds. et trad. par Emiliana Galiani et Julia Ponzio, Milan-Udine : Mimesis, 2010.
[74]Barthes, Dove lei non è. Diario di lutto 26 ottobre 1977-15 settembre 1979, trad. par Valerio Magrelli, Turin : Einaudi, 2010.
[75]Umberto Eco, Trattato di semiotica generale, Milan : Bompiani, 1975.
[76]Dans sa dédicace personnelle à Eco, Barthes définit S/Z « un texte presque ouvert » : Umberto Eco, « En amitié fidèle », Roland Barthes intermezzo, Genèvre-Milan : Skira, 2004 ; Riga, 30, 2010, p. 147. Cf. Umberto Eco, Opera aperta. Forma e indeterminazione nelle poetiche contemporanee, Milan : Bompiani, 1962. Pour une comparaison entre Eco et Barthes, cf. Isabella Pezzini, “Apocalittici, integrati e Barthes”, www.doppiozero.com, 9 mai 2014. Web.
[77]Umberto Eco, Isabella Pezzini, « La sémiologie des Mythologies », Communications, 36, 1982, pp. 19-42 : 23-24 ; “La semiologia dei Miti d’oggi”, Riga, 30, 2010, pp. 189-207.
[78]Guy de Mallac, Margaret Eberbach, Che cosa ha veramente detto Barthes, trad. par Liliana Menzio, Naples : Ubaldini, 1973.
[79]Stephen Heath, L’analisi sregolata: lettura di Roland Barthes, trad. par Patrizia Lombardo, Bari : Dedalo, 1977.
[80]Louis-Jean Calvet, Roland Barthes. Uno sguardo politico sul segno, trad. par Giuseppe Mininni, Bari : Dedalo, 1978.
[81]Giorgio Patrizi, Roland Barthes o le peripezie della semiologia, Rome : Istituto della Enciclopedia Italiana, 1977.
[82]Luciano Nanni, Roland Barthes. Letterarietà come scrittura: un mito, Modène : Mucchi, 1981.
[83]Graziano Benelli, La scrittura inquieta: introduzione all’opera di Roland Barthes, Rome : Edizioni dell’Ateneo, 1981.
[84]Gabriella Taddeo, Per una scrittura d’amore. Roland Barthes, Salerne-Rome : Risposte, 1982.
[85]Gianfranco Rubino, L’intellettuale e i segni. Saggi su Sartre e Barthes, Rome : Edizioni di storia e letteratura, 1984.
[86]Silvia Lagorio, Introduzione a Roland Barthes, Florence : Sansoni, 1986.
[87]Roland Barthes e il suo metodo critico. Atti del X convegno della società universitaria per gli studi di lingua e letteratura francese. Bari, 6-10 maggio 1981, Schena Editore, 1983 : Claude Reichler, “Le Maître désorienté”, Arnaldo Pizzorusso, “Barthes e la praxis dell’autobiografia”, Gianni Nicoletti, “Sadobarthiana”, Giovanna Angeli, “Barthes e il cinema”, Marie-Louise Lentengre, “Le Corps et l’image”, Maria Teresa Russo, “Nota-notula: la preparazione del romanzo”, Barbara Wojciechowska Bianco, “Il Terrore della tautologia”, Mariagrazia Margarito, “Roland Barthes: Il piacere della linguistica”, Catherine Maubon, “L’Aventure photographique de La Chambre claire”, Gianfranco Rubino, “Barthes/Sartre: Che fare della letteratura?”.
[88]Mitologie de Roland Barthes, Éds. Paolo Fabbri et Isabella Pezzini, Parme : Pratiche, 1986. On cite seulement les italiens parmi 20 contributions, Paolo Fabbri, “Era, ora, Barthes”, Marco Vallora, “Il linguaggio è stanco”, Renato Giovannoli, “Roland Barthes e l’immaginario”, Isabella Pezzini, “Barthes e la cronaca”, Umberto Eco, “La maestria di Barthes” ; en outre, on y retrouve l’article de Algirdas Julien Greimas, « Roland Barthes : une biographie à construire », apparu sur le Bulletin du Groupe de Recherches sémio-linguistiques-EHESS, vol. 13, 1980 ; à la fin du volume, la “Bibliografia complessiva di Roland Barthes” établie par Emilia Bronzoni et Isabella Pezzini.
[89]Cf. Fabbri, “Era, Ora, Barthes”, republié dans Riga, 30, 2010, pp. 216-22.
[90]Roland Barthes. Teoria e scrittura, Éd. Mariella Di Maio, Naples : Edizioni Scientifiche Italiane, 1992 : Camilla Cederna, “Tra semioclastia e semiologia”, Yves Hersant, « Une sorte de mélancolie : notule sur La Chambre claire », Antoine Compagnon, « Proust et moi », Patrizia Lombardo, « Je ne suis plus que le temps », Giorgio Patrizi, “Lo spazio letterario”, Rita Stajano, “Il piacere della letteratura”, Angelo Trimarco, “I segni della pittura”, Aldo Trione, “Barthes e la parola”.
[91]Gianfranco Marrone, Il sistema di Barthes, Milan : Bompiani, 1993, 2003, p. 233.
[92]Il senso della moda. Forme e significati dell’abbigliamento, éd. Gianfranco Marrone, trad. par Lidia Lonzi, Gianfranco Marrone et Renzo Guidieri, Turin : Einaudi, 2006. Cf. aussi Marrone, L’ossessione degli stereotipi, Siracusa : Ediprint, 1987 ; Barthes, Scritti. Società Testo Comunicazione, éd. Gianfranco Marrone, trad. par Marina Di Leo, Gianfranco Marrone et Sandro Volpe, Turin : Einaudi, 1998.
[93]Barthes, Sul teatro, Éd. Marco Consolini, Rome : Meltemi, 2002.
[94]Barthes, I segni e gli affetti nel film, Éds. Francesco Casetti et Liborio Termine, Florence : Vallecchi, 1995 ; Sul cinema, Éd. Sergio Toffetti, trad. par Bruno Bellotto, Giovanni Bottiroli, Gianni Celati, Lidia Lonzi, Sergio Toffetti et Sandro Toni, Gênes : Il Melangolo, 1997.
[95]Sur le cinéma et Barthes : Casetti, « Un produttivo gioco d’azzardo », Barthes, I segni e gli affetti nel film, op. cit., pp. 7-13 ; Liborio Termine, “Un festival di affetti chiamato cinema”, Ivi, pp. 81-167 ; Nicola Dusi, “Quel festival di affetti chiamato film: la semiologia del cinema secondo Barthes”, Riga, 30, 2010, pp. 283-92. Sur le théatre et Barthes, en addition au rapport avec Brecht déjà rappelé, cf. Marco Consolini, “L’Eccesso e la distanza. Roland Barthes e il teatro”, Rivista di letterature moderne e comparate, a. LV, vol. 3, 2002, pp. 265-291 ; “Lo spettatore adulto. Barthes e l’energia metaforica del teatro”, Riga, 30, 2010, pp. 293-310 ; “La catégorie universelle sous les espèces de laquelle le monde est vu…”, Con Roland Barthes alle sorgenti del senso, Rome : Meltemi, 2006, pp. 263-279 ; Loreta de Stasio, “Teatro e Piacere”, Ivi, pp. 280-300.
[96]Rita Cirio, Frammenti di un discorso amoroso. Omaggio a Roland Barthes, Palerme : Sellerio, 2000.
[97]Con Roland Barthes alle sorgenti del senso, Éds. Augusto Ponzio, Patrizia Calefato, Susan Petrilli, Rome : Meltemi, 2006.
[98]Roland Barthes, lezioni (1977-1980), Centro Internazionale di Semiotica e Linguistica, Università degli Studi di Urbino “Carlo BO”, 14-16 juilliet 2005.
[99]Barthes, Carte, Segni, exposition au Casino dell’Aurora, Roma, février-mars 1981 ; Catalogue : R. Barthes. Carte, segni, Éds. Carmine Benincasa et Massimo Locci, Milan : Electa, 1981. Roland Barthes intermezzo, 10 mars-9 mai 2004 ; Catalogue : Éd. Achille Bonito Oliva, Genêve-Milan : Skira, 2004.
[100]Carmine Benincasa, Roland Barthes. Carte, segni, op. cit., pp. 9-16. Giulio Carlo Argan, “« Ho una malattia, io vedo il linguaggio. »”, Ivi, pp. 17-23 ; Riga, 30, 2010, pp. 233-8.
[101]Lucia Corrain, « La scrittura, corpo e figura del mondo », Riga, 30, 2010, pp. 268-82 ; Luciano Ponzio, “La scrittura dipinta di Roland Barthes”, Roland Barthes alle sorgenti del senso, op. cit., pp. 647-58.
[102]Alain Robbe-Grillet, Perché amo Barthes, trad. par Anna Morpugno, Milan : Archinto, 2004.
[103]Riga, vol. 30, Roland Barthes l’immagine, il visibile, Éds. Marco Consolini et Gianfranco Marrone, 2010.
[104]Roland Barthes, Éd. Filippo La Porta, Rome : Gaffi, 2011 : Gianfranco Marrone, “Luoghi comuni su Barthes”, Matteo Marchesini, “L’eros, in teoria”, Caterina Selvaggi, “S/Z di Roland Barthes: ovvero la critica suo malgrado”, Luca Doninelli, “Madri”, Jean-Marc Mandosio, “Nascita di uno stereotipo: ‘La lingua è fascista’”, Stefano Gallerani, “L’esenzione del senso. Roland Barthes e il Giappone”, Giorgio Patrizi, “Roland Barthes e lo spazio letterario”.
[105]AA.VV., Roland Barthes. La visione ottusa, Milan-Udine: Mimesis, 2010 : Augusto Ponzio, “Il neutro e la scrittura ante litteram. Con Barthes oltre Barthes”, Susan Petrilli, “L’erotico, l’altro, il tacere”, Luciano Ponzio, “La visione ottusa della scrittura e della pittura”, et d’autres contributions par Maria Solimini, Julia Ponzio, Giuseppe Mininni.
[106]Isabella Pezzini, Introduzione a Roland Barthes, Rome-Bari : Laterza, 2014.
[107]Michele Cometa, Mistici senza Dio: teoria letteraria ed esperienza religiosa nel Novecento, Palerme : Edizioni di passaggio, 2012.
[108]Guido Mattia Gallerani, Roland Barthes e la tentazione del romanzo, Milan : Morellini, 2013.
[109]Gabriele Fedrigo, Tilt! I carnet Roland Barthes, Verona : QuiEdit, 2013 ; Idiorritmie, Verona : QuiEdit, 2014.
[110]Gianluca Corrado, Silenzio all’opera. Roland Barthes e Maurice Blanchot, Milan-Udine : Mimesis, 2012.
[111]Carlo Grassi, Sociologia della cultura fra critica e clinica. Bataille, Barthes, Lyotard, Milan-Udine : Mimesis, 2012.
[112]Michele Vangi, Letteratura e fotografia. Roland Barthes, Rolf Dieter Brinkmann, Julio Cortàzar, W.G. Sebald, Udine : Campanotto, 2005.
[113]Barthes, « Edoardo Sanguineti », catalogue de l’éditeur Feltrinelli 100 narratori di Feltrinelli, Milan, mai 1967 ; OCII, pp. 1241-2.
[114]Barthes, « Société, imagination, publicité », OCIII, p. 62.
[115]Barthes, « Sade – Pasolini », Le Monde, 16 juin 1976, OCIV, pp. 944-6.
[116]Barthes, « Vie et mort des revue », OCV, p. 781.
[117]Barthes, Soirées de Paris, 10 septembre 1979, OCV, pp. 990 et 992. Cf. Paul Renucci, Dante disciple et juge du monde gréco-latin, Paris : Les Belles Lettres, 1954. Probablement, Barthes lisait l’Enfer et la Vita Nova de Dante par la voie des traductions d’André Pézard chez La Pléiade (1965). Cf. la bibliographie de La Préparation du roman I et II. Cours et séminaire au Collège de France (1978-1979 et 1979-1980), Éd. Nathalie Léger, Paris : Seuil/Imec, 2003, p. 465.
[118]Italo Calvino, “Barthes e i raggi luminosi”, La Repubblica, 9 aprile 1980 ; Collezione di sabbia, Milan : Mondadori, 1990 ; Riga, 30, 2010, pp. 138-41.
[119]Valerio Magrelli a écrit une poésie, Suites inglesi, dédiée à Barthes, « maestro di solfeggio », et reproduite sur le numéro de la revue Riga, 30, 2010 : « Ero andato a incontrarlo da studente / per una tesi, e invece chiacchierammo / solo degli spartiti che portavo con me […] » (p. 13).
[120]« […] ma pensa se le canzonette / me le recensisse Roland Barthes […] », Francesco Guccini, via Paolo Fabbri 43, EMI, 1973. Disque.
Guido Mattia Gallerani a obtenu son Doctorat en Littératures comparées à l’Université de Florence (2013). Il a étudié également à Montréal (2012). Il a été chargé de cours à l’Université de Bologne (2014). Pour l’année 2015, il est chercheur postdoc de la Ville de Paris avec un projet sur les entretiens de Roland Barthes à conduire auprès de l’Institut des textes et manuscrits modernes (ENS/CNRS). Il a publié des essais et un livre sur Roland Barthes (Roland Barthes e la tentazione del romanzo, Morellini, 2013).
Guido Mattia Gallerani, « Barthes et l’Italie : voyages, collaborations, traductions, réception, études », in Claude Coste & Mathieu Messager (dir.), Revue Roland Barthes, nº 2, octobre 2015, « Barthes à l'étranger », [en ligne]. URL : http://www.roland-barthes.org/article_gallerani.html [Site consulté le DATE].
1OCIV, p. 605, et 765 : « Milan, vers 1968 (photo Carla Cerati) »
2Ezio Raimondi, “Un dialogo che continua”, Bollettino ‘900, 2, 2003, http://www.boll900.it/2003-ii/Raimondi.html. Web.
3Roland Barthes, “Per l’opera lirica”, Sipario, 254, juin 1967; « Sur le théâtre lyrique », OCII, pp. 1235-7. Cf. Alberto Arbasino, « Quella Carmen », Riga, vol. 30, 2010, pp. 150-2.
4Cf. Judith Lindenberg, « “La langue travaillée par le pouvoir”: Franco Fortini et Roland Barthes face à Brecht », Revue de littérature comparée, Vol. 328, n° 4, 2008, pp. 429-444 : 434, et Luca Di Tommaso, L’estraniamento tra dialettica e differenza. Uno studio sul brechtismo di Roland Barthes, « Culture Teatrali. Studi, interventi e scritture sullo spettacolo », vol. 3, http://www.cultureteatrali.org/. Web.
5Franco Fortini,« Su Ragionamenti », texte dactylographié, 11 janvier 1984, en vue d’une intervention à Beaubourg à l’occasion de la réimpression d’Arguments, repris in L’Ospite ingrato, vol. II, 1999, p. 278. Pour la correspondance entre Barthes et Fortini, cf. “Roland Barthes-Franco Fortini: Lettere scelte 1956-1961”, L’Ospite ingrato, vol. II, 1999. Pour le poème (voir aussi celui de Valerio Magrelli cité à la fin de cet article) : “Viene l’amico, una volta o due l’anno. / Siede, è la sua poltrona. / Insieme invecchiamo, insieme conosciamo / l’uno per l’altro dramatis personae”, Fortini, Per Roland Barthes. 1963 ; « L’ami vient, une fois ou deux par an. / Il s’assoit, c’est son fauteuil. / Ensemble nous vieillissons, ensemble nous apprenons, / l’un pour l’autre dramatis personae », trad. par Judith Lindenberg, op. cit., p. 436.
6L’entretien se constitue de deux étapes, la première en mai et la seconde en décembre 1979, OCV, pp. 774-81 : pp. 775-6 et 778.
7Barthes, « Trois fragments », OCII, pp. 559-62 ; « Une société sans roman ? » (OCII, p. 563) devait faire partie de Gulliver et n’a pas été publié dans Menabo par erreur (Note d’Éric Marty).
Barthes, « L’information visuelle », compte rendu publié sur Communications en 1961, OCI, pp. 1140-3.
9Barthes, « La Civilisation de l’image », Communications, n° 4, 1964, OCII, pp. 564-6 ; « L’Utopie », OCIV, pp. 531-2.
10Barthes, « Le bas et l’idée », OCII, pp. 1243-4.
11Barthes, « Sémantique de l’objet », Arte e cultura nella civiltà contemporanea, Éd. Piero Nardi, Florence : Sansoni, 1966 ; OCII, pp. 817-27.
12OCII, pp. 715-7.
13Barthes, « Sémiologie et urbanisme », OCII, pp. 1277-86. Cf. pour la date exacte de la conférence, la chronologie 1967-69 établie par la Bibliothèque Nationale de Naples: http://vecchiosito.bnnonline.it/doc/cron6769.pdf. Web.
14OCIV, pp. 361-5. Cf.http://www.associazioneculturaleitaliana.it/aciportal/mod-cmtree-viewpage-pageid-116.html. Web.
15Barthes, « Società, immaginazione, pubblicità », Pubblicità e televisione, Turin : Eri Edizioni Rai, 1968 ; OCIII, pp. 60-72.
16Barthes, « Dix raisons d’écrire », Corriere della sera, 29 mai 1969 ; OCIII, pp. 100-1.
17Barthes, « La partition comme théâtre », dans Sylvano Bussotti, Oggetto Amato Nottetempo, Milan : Ricordi, 1976 ; OCIV, pp. 940-1. Cf. pour cette amitié Bussotti, « Ragioni di un’amicizia », Mitologie de Roland Barthes, Parme : Pratiche, 1986, pp. 105-112.s
18Émile Zola, La bestia umana, trad. par Francesco Francavilla, Milan : Rizzoli, 1976. Cf. OCIV, pp. 976-9.
19Barthes, “Ascolto”, avec Roland Havas, Enciclopedia, vol. I, Turin : Einaudi, 1977 ; OCV, pp. 340-52. Barthes a contribué à d’autres entrées pour l’Enciclopedia chez Einaudi : “Lettura”, avec Antoine Compagnon, vol. VIII, 1979 ; “Luogo comune”, avec Jean-Louis Bouttes, vol. VIII, 1979 ; “Parola”, avec François Flahaut, vol. X, 1980 ; “Orale/Scritto”, avec Éric Marty, vol. X, 1980 ; “Scrittura”, avec Patrick Mauriès, vol. XII, 1981. Cependant, celles-ci ne sont pas inclues dans les OC car elles sont considérées notamment écrites par les cosignataires.
20Barthes, « La musica, la voce, il linguaggio », Rivista musicale italiana, a. XII, vol. 3, 1978, pp. 362-6 ; « La musique, la voix, la langue », OCV, pp. 523-8.
21Cf. l’entretien que Franco Maria Ricci a donné à Antonio Gnoli sur le quotidien La Repubblica le 9 février 2014.
22Barthes, « Les planches de l’Encyclopédie », L’Univers de l’Encyclopédie, 130 planches de l’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert, Paris : Les Libraires Associés, 1964. OCIV, pp. 41-54. “Le tavole dell’Enciclopedia”, Saggi e note sull’Encyclopédie di Diderot e d'Alembert, Parigi, 1751-1772, vol. 18, Parme : FMR, 1980, pp. 37-51.
23Barthes, « Letteralmente », Erte’ (Romain de Tirtoff), Parme : FMR, 1970 ; « Erté ou À la lettre », OCIII, pp. 922-44.
24Barthes, « J’écoute et j’obéis… », Guido Crepax, L’Histoire d’O, Milan : FMR, 1975 ; OCIV, pp. 839-40.
25Barthes, « Arcimboldo ou Rhétoriqueur et magicien », Arcimboldo, Milan : FMR, 1978 ; OCV, pp. 493-511.
26Barthes, Wilhelm von Gloeden, Naples : Amelio, 1978 ; OCV, pp. 682-3.
27Barthes, “L’arte, questa vecchia cosa…”, Pop art. Evoluzione di una generazione, Milan : Electa, 1980 ; « Cette vieille chose, l’art… », OCV, pp. 915-22.
28Barthes, “Caro Antonioni…”, Caro Antonioni, Éd. Carlo Di Carlo, Bologne : Cineteca Comunale, 1980 ; « Cher Antonioni… », OCV, pp. 900-5. Pour un compte rendu de l’hommage et de la remise à Michelangelo Antonioni du prix “Archiginnasio d’Oro” 1979, avec photos d’archive, cf. http://www.comune.bologna.it/storiaamministrativa/media/files/archiginnasio_antonioni.pdf. Web.
29Cf. « On échoue toujours à parler de ce qu’on aime », OCV, p. 911.
30OCI, pp. 912-8.
31« Comme signe, le Nom propre s’offre à une exploration, à un déchiffrement : il est à la fois un « milieu » […] dans lequel il faut se plonger, baignant indéfiniment dans toutes les rêveries qu’il porte, et un objet précieux, comprimé, embaumé, qu’il faut ouvrir comme une fleur. » Barthes, « Proust et le noms » (1967), Nouveaux essais critiques (1972), OCIV, pp. 66-77 : p. 69 et pp. 70-1.
32Barthes, « Préface à Stendhal », OCI, p. 913-4.
33La déception dont Barthes fait état est celle du public français, déçu par une pièce italienne qui ne met pas en scène les signes du stéréotype de l'italianité.
34Barthes, « La Locandiera », OCI, pp. 663-5 : p. 663.
35OCII, pp. 573-88 : p. 586.
36L’annonce publicitaire est reproduite dans le numéro de la revue Riga consacré à Barthes en 2010 (n° 30), p. 235.
37OCII, pp. 574-5.
38OCII, p. 587-8.
39Barthes, « Le texte étoilé » (VII), S/Z (1970), OCIII, p. 129.
40OCIII, pp. 275-6 et 297-8.
41« La musique italienne, objet bien défini historiquement, culturellement, mythiquement (Rousseau, Glückistes et Piccinistes, Stendhal, etc.) connote un art « sensuel », un art de la voix. […] La voix est diffusion, insinuation, elle passe par toute l’étendue du corps, la peau ; étant passage, abolition des limites, des classes, des noms […] elle détient un pouvoir particulier d’hallucination. » OCIII, p. 209-10.
42OCI, p. 915. Cf. OCV, pp. 906-9 : « La musique est pour Stendhal le symptôme de l’acte mystérieux par lequel il a inauguré son transfert […] la scène de départ fixée, Stendhal la reproduit sans cesse, comme un amoureux qui veut retrouver cette chose capitale qui règle tant de nos actions : le premier plaisir ».
43OCV, pp. 906-14 : p. 912.
44OCV, pp. 120-1.
45OCV, pp. 906-7.
46em>Cf. OCV, p. 909 et pp. 955-76.
47« […] l’Italie, c’est-à-dire la matrie, l’espace où sont réunies “les Femmes” (sans oublier que ce fut la tante Elisabeth, la sœur du grand-père maternel, qui désigna du doigt à l’enfant un pays plus beau que la Provence […]) » OCV, p. 907.
48Barthes, Il grado zero della scrittura, trad. par Giuseppe Bartolucci, Milan : Lerici, 1960. Racine, trad. par Lidia Lonzi, Milan : Lerici, 1961. Miti d’oggi, trad. par Lidia Lonzi, Milan : Lerici, 1962.
49Guido Davico Bonino, “Barthes contesto tra me e Eco”, interview pour RAI Cultura, http://www.letteratura.rai.it/articoli/davico-bonino-barthes-conteso-tra-me-e-eco/533/default.aspx. Web.
50Barthes, Elementi di semiologia, trad. par Andrea Bonomi, Turin : Einaudi, 1966 ; Éd. Gianfranco Marrone, 2002. Barthes, Saggi critici [avec Racine], trad. par Lidia Lonzi, Turin : Einaudi, 1966, 1972 ; Éd. Gianfranco Marrone, 2002. Il grado zero della scrittura seguito da Nuovi saggi critici, trad. par Renzo Guidieri, Rosetta Loy Provora, Leonella Prato Caruso, Turin : Einaudi, 1982, 2003. Critica e verità, trad. par Clara Lusignoli et Andrea Bonomi, Turin : Einaudi, 1969, 2002.
51Barthes, « Une idée de recherche », Paragone, n° 260, a. XXII, octobre 1971 ; OCIII, pp. 917-21.
52Barthes, Michelet, trad. par Glauco Viazzi, Naples : Guida, 1973, 1989.
53Barthes, Sistema della moda. La moda nei giornali femminili: un’analisi strutturale, trad. par Lidia Lonzi, Turin : Einaudi 1970.
54Barthes, S/Z, trad. par Lidia Lonzi, Turin : Einaudi, 1973, 1981.
55Barthes, Miti d’oggi, trad. par Lidia Lonzi, Turin : Einaudi, 1974, 2005.
56Barthes, Il piacere del testo, trad. par Lidia Lonzi, Turin : Einaudi, 1975 ; Éd. Carlo Ossola, 2009.
57Barthes, Sade, Fourier, Loyola. La scrittura come eccesso, trad. par Lidia Lonzi, Turin : Einaudi, 1977, [avec Lezione] 2001.
58Barthes, Frammenti di un discorso amoroso, trad. par Renzo Guidieri, Turin : Einaudi 1979, 2014.
59Barthes, La camera chiara, trad. par Renzo Guidieri, Turin : Einaudi, 1980, 2003.
60Barthes, Barthes di Roland Barthes, trad. par Gianni Celati, Turin : Einaudi, 1980, 2007.
61Barthes, Sollers scrittore: la dissidenza della scrittura, trad. par Armando Verdiglione, Milan : SugarCo, 1979.
62Barthes, La retorica antica, trad. par Paolo Fabbri, Milan : Bompiani, 1972.
63Barthes, L’ovvio e l’ottuso. Saggi critici 3, trad. par Carmine Benincasa, Giovanni Bottiroli, Gian Paolo Caprettini, Daniela De Agostini, Lidia Lonzi, Giovanni Mariotti, Turin : Einaudi, 1985, 2001. Barthes, Il brusio della lingua. Saggi critici 4, trad. par Bruno Bellotto, Turin : Einaudi, 1988. Barthes, La grana della voce: interviste 1962-1980, trad. par Lidia Lonzi, Turin : Einaudi, 1986.
64Barthes, L’avventura semiologica, trad. par Camilla Maria Cederna, Turin : Einaudi, 1991.
65Barthes, Lezione, trad. par Renzo Guidieri, Turin : Einaudi, 1981 ; [avec Sade, Fourier, Loyola] 2001.
66Barthes, Lezione, trad. par Renzo Guidieri, Turin : Einaudi, 1981 ; [avec Sade, Fourier, Loyola] 2001.
67Barthes, « La cronaca », trad. par Isabella Pezzini, Mitologie di Roland Barthes, Éds. Paolo Fabbri et Isabella Pezzini, Parme : Pratiche, 1986, pp. 23-84.
68Barthes, Della Cina e altro, Éd. Giuseppe Recchia, trad. par. Leonella Prato-Caruso, Brescia : Shakespeare & Company, 1981 ; I carnet del viaggio in Cina, trad. par Gino Logomarsino, Milan : ObarraO, 2010.
69Barthes, L’impero dei segni, trad. par Marco Vallora, Turin : Einaudi, 1984, 2002 ; trad. partielle par le même traducteur dans la revue L’illustrazione italiana, vol. 2, décembre 1981-janvier 1982.
70Barthes, Incidenti, trad. par Carlo Cignetti, Turin : Einaudi, 1990.
71Barthes, Lo sport e gli uomini, trad. par Chiara Bongiovanni, Turin : Einaudi, 2007.
72Barthes, Variazioni sulla scrittura, trad. par Giuseppe Zuccarino, Gênes : Graphos, 1996 ; Variazioni sulla scrittura, seguite da Il Piacere del testo, Éd. Carlo Ossola, trad. par Carlo Ossola et Lidia Lonzi, Turin : Einaudi, 1999, 2009. Cf. Zuccarino, “Lezioni di scrittura”, Riga, 30, 2010, pp. 240-50 ; Ossola, “Lo strumento sottile”, Barthes, Variazioni sulla scrittura, op. cit., pp. IX-XXV.
73Barthes, La preparazione del romanzo, Corsi (1 e 2) e Seminari al Collège de France (1978-1979 e 1979-1980), 2 vols., éds. et trad. par Emiliana Galiani et Julia Ponzio, Milan-Udine : Mimesis, 2010.
74Barthes, Dove lei non è. Diario di lutto 26 ottobre 1977-15 settembre 1979, trad. par Valerio Magrelli, Turin : Einaudi, 2010.
75Umberto Eco, Trattato di semiotica generale, Milan : Bompiani, 1975.
76Dans sa dédicace personnelle à Eco, Barthes définit S/Z « un texte presque ouvert » : Umberto Eco, « En amitié fidèle », Roland Barthes intermezzo, Genèvre-Milan : Skira, 2004 ; Riga, 30, 2010, p. 147. Cf. Umberto Eco, Opera aperta. Forma e indeterminazione nelle poetiche contemporanee, Milan : Bompiani, 1962. Pour une comparaison entre Eco et Barthes, cf. Isabella Pezzini, “Apocalittici, integrati e Barthes”, www.doppiozero.com, 9 mai 2014. Web.
77Umberto Eco, Isabella Pezzini, « La sémiologie des Mythologies », Communications, 36, 1982, pp. 19-42 : 23-24 ; “La semiologia dei Miti d’oggi”, Riga, 30, 2010, pp. 189-207.
78Guy de Mallac, Margaret Eberbach, Che cosa ha veramente detto Barthes, trad. par Liliana Menzio, Naples : Ubaldini, 1973.
79Stephen Heath, L’analisi sregolata: lettura di Roland Barthes, trad. par Patrizia Lombardo, Bari : Dedalo, 1977.
80Louis-Jean Calvet, Roland Barthes. Uno sguardo politico sul segno, trad. par Giuseppe Mininni, Bari : Dedalo, 1978.
81Giorgio Patrizi, Roland Barthes o le peripezie della semiologia, Rome : Istituto della Enciclopedia Italiana, 1977.
82Luciano Nanni, Roland Barthes. Letterarietà come scrittura: un mito, Modène : Mucchi, 1981.
83Graziano Benelli, La scrittura inquieta: introduzione all’opera di Roland Barthes, Rome : Edizioni dell’Ateneo, 1981.
84Gabriella Taddeo, Per una scrittura d’amore. Roland Barthes, Salerne-Rome : Risposte, 1982.
85Gianfranco Rubino, L’intellettuale e i segni. Saggi su Sartre e Barthes, Rome : Edizioni di storia e letteratura, 1984.
86Silvia Lagorio, Introduzione a Roland Barthes, Florence : Sansoni, 1986.
87Roland Barthes e il suo metodo critico. Atti del X convegno della società universitaria per gli studi di lingua e letteratura francese. Bari, 6-10 maggio 1981, Schena Editore, 1983 : Claude Reichler, “Le Maître désorienté”, Arnaldo Pizzorusso, “Barthes e la praxis dell’autobiografia”, Gianni Nicoletti, “Sadobarthiana”, Giovanna Angeli, “Barthes e il cinema”, Marie-Louise Lentengre, “Le Corps et l’image”, Maria Teresa Russo, “Nota-notula: la preparazione del romanzo”, Barbara Wojciechowska Bianco, “Il Terrore della tautologia”, Mariagrazia Margarito, “Roland Barthes: Il piacere della linguistica”, Catherine Maubon, “L’Aventure photographique de La Chambre claire”, Gianfranco Rubino, “Barthes/Sartre: Che fare della letteratura?”.
88Mitologie de Roland Barthes, Éds. Paolo Fabbri et Isabella Pezzini, Parme : Pratiche, 1986. On cite seulement les italiens parmi 20 contributions, Paolo Fabbri, “Era, ora, Barthes”, Marco Vallora, “Il linguaggio è stanco”, Renato Giovannoli, “Roland Barthes e l’immaginario”, Isabella Pezzini, “Barthes e la cronaca”, Umberto Eco, “La maestria di Barthes” ; en outre, on y retrouve l’article de Algirdas Julien Greimas, « Roland Barthes : une biographie à construire », apparu sur le Bulletin du Groupe de Recherches sémio-linguistiques-EHESS, vol. 13, 1980 ; à la fin du volume, la “Bibliografia complessiva di Roland Barthes” établie par Emilia Bronzoni et Isabella Pezzini.
89Cf. Fabbri, “Era, Ora, Barthes”, republié dans Riga, 30, 2010, pp. 216-22.
90Roland Barthes. Teoria e scrittura, Éd. Mariella Di Maio, Naples : Edizioni Scientifiche Italiane, 1992 : Camilla Cederna, “Tra semioclastia e semiologia”, Yves Hersant, « Une sorte de mélancolie : notule sur La Chambre claire », Antoine Compagnon, « Proust et moi », Patrizia Lombardo, « Je ne suis plus que le temps », Giorgio Patrizi, “Lo spazio letterario”, Rita Stajano, “Il piacere della letteratura”, Angelo Trimarco, “I segni della pittura”, Aldo Trione, “Barthes e la parola”.
91Gianfranco Marrone, Il sistema di Barthes, Milan : Bompiani, 1993, 2003, p. 233.
92Il senso della moda. Forme e significati dell’abbigliamento, éd. Gianfranco Marrone, trad. par Lidia Lonzi, Gianfranco Marrone et Renzo Guidieri, Turin : Einaudi, 2006. Cf. aussi Marrone, L’ossessione degli stereotipi, Siracusa : Ediprint, 1987 ; Barthes, Scritti. Società Testo Comunicazione, éd. Gianfranco Marrone, trad. par Marina Di Leo, Gianfranco Marrone et Sandro Volpe, Turin : Einaudi, 1998.
93Barthes, Sul teatro, Éd. Marco Consolini, Rome : Meltemi, 2002.
94Barthes, I segni e gli affetti nel film, Éds. Francesco Casetti et Liborio Termine, Florence : Vallecchi, 1995 ; Sul cinema, Éd. Sergio Toffetti, trad. par Bruno Bellotto, Giovanni Bottiroli, Gianni Celati, Lidia Lonzi, Sergio Toffetti et Sandro Toni, Gênes : Il Melangolo, 1997.
95Sur le cinéma et Barthes : Casetti, « Un produttivo gioco d’azzardo », Barthes, I segni e gli affetti nel film, op. cit., pp. 7-13 ; Liborio Termine, “Un festival di affetti chiamato cinema”, Ivi, pp. 81-167 ; Nicola Dusi, “Quel festival di affetti chiamato film: la semiologia del cinema secondo Barthes”, Riga, 30, 2010, pp. 283-92. Sur le théatre et Barthes, en addition au rapport avec Brecht déjà rappelé, cf. Marco Consolini, “L’Eccesso e la distanza. Roland Barthes e il teatro”, Rivista di letterature moderne e comparate, a. LV, vol. 3, 2002, pp. 265-291 ; “Lo spettatore adulto. Barthes e l’energia metaforica del teatro”, Riga, 30, 2010, pp. 293-310 ; “La catégorie universelle sous les espèces de laquelle le monde est vu…”, Con Roland Barthes alle sorgenti del senso, Rome : Meltemi, 2006, pp. 263-279 ; Loreta de Stasio, “Teatro e Piacere”, Ivi, pp. 280-300.
96Rita Cirio, Frammenti di un discorso amoroso. Omaggio a Roland Barthes, Palerme : Sellerio, 2000.
97Con Roland Barthes alle sorgenti del senso, Éds. Augusto Ponzio, Patrizia Calefato, Susan Petrilli, Rome : Meltemi, 2006.
98Roland Barthes, lezioni (1977-1980), Centro Internazionale di Semiotica e Linguistica, Università degli Studi di Urbino “Carlo BO”, 14-16 juilliet 2005.
99Barthes, Carte, Segni, exposition au Casino dell’Aurora, Roma, février-mars 1981 ; Catalogue : R. Barthes. Carte, segni, Éds. Carmine Benincasa et Massimo Locci, Milan : Electa, 1981. Roland Barthes intermezzo, 10 mars-9 mai 2004 ; Catalogue : Éd. Achille Bonito Oliva, Genêve-Milan : Skira, 2004.
100Carmine Benincasa, Roland Barthes. Carte, segni, op. cit., pp. 9-16. Giulio Carlo Argan, “« Ho una malattia, io vedo il linguaggio. »”, Ivi, pp. 17-23 ; Riga, 30, 2010, pp. 233-8.
101Lucia Corrain, « La scrittura, corpo e figura del mondo », Riga, 30, 2010, pp. 268-82 ; Luciano Ponzio, “La scrittura dipinta di Roland Barthes”, Roland Barthes alle sorgenti del senso, op. cit., pp. 647-58.
102Alain Robbe-Grillet, Perché amo Barthes, trad. par Anna Morpugno, Milan : Archinto, 2004.
103Riga, vol. 30, Roland Barthes l’immagine, il visibile, Éds. Marco Consolini et Gianfranco Marrone, 2010.
104Roland Barthes, Éd. Filippo La Porta, Rome : Gaffi, 2011 : Gianfranco Marrone, “Luoghi comuni su Barthes”, Matteo Marchesini, “L’eros, in teoria”, Caterina Selvaggi, “S/Z di Roland Barthes: ovvero la critica suo malgrado”, Luca Doninelli, “Madri”, Jean-Marc Mandosio, “Nascita di uno stereotipo: ‘La lingua è fascista’”, Stefano Gallerani, “L’esenzione del senso. Roland Barthes e il Giappone”, Giorgio Patrizi, “Roland Barthes e lo spazio letterario”.
105AA.VV., Roland Barthes. La visione ottusa, Milan-Udine: Mimesis, 2010 : Augusto Ponzio, “Il neutro e la scrittura ante litteram. Con Barthes oltre Barthes”, Susan Petrilli, “L’erotico, l’altro, il tacere”, Luciano Ponzio, “La visione ottusa della scrittura e della pittura”, et d’autres contributions par Maria Solimini, Julia Ponzio, Giuseppe Mininni.
106Isabella Pezzini, Introduzione a Roland Barthes, Rome-Bari : Laterza, 2014.
107Michele Cometa, Mistici senza Dio: teoria letteraria ed esperienza religiosa nel Novecento, Palerme : Edizioni di passaggio, 2012.
108Guido Mattia Gallerani, Roland Barthes e la tentazione del romanzo, Milan : Morellini, 2013.
109Gabriele Fedrigo, Tilt! I carnet Roland Barthes, Verona : QuiEdit, 2013 ; Idiorritmie, Verona : QuiEdit, 2014.
110Gianluca Corrado, Silenzio all’opera. Roland Barthes e Maurice Blanchot, Milan-Udine : Mimesis, 2012.
111Carlo Grassi, Sociologia della cultura fra critica e clinica. Bataille, Barthes, Lyotard, Milan-Udine : Mimesis, 2012.
112Michele Vangi, Letteratura e fotografia. Roland Barthes, Rolf Dieter Brinkmann, Julio Cortàzar, W.G. Sebald, Udine : Campanotto, 2005.
113Barthes, « Edoardo Sanguineti », catalogue de l’éditeur Feltrinelli 100 narratori di Feltrinelli, Milan, mai 1967 ; OCII, pp. 1241-2.
114Barthes, « Société, imagination, publicité », OCIII, p. 62.
115Barthes, « Sade – Pasolini », Le Monde, 16 juin 1976, OCIV, pp. 944-6.
116Barthes, « Vie et mort des revue », OCV, p. 781.
117Barthes, Soirées de Paris, 10 septembre 1979, OCV, pp. 990 et 992. Cf. Paul Renucci, Dante disciple et juge du monde gréco-latin, Paris : Les Belles Lettres, 1954. Probablement, Barthes lisait l’Enfer et la Vita Nova de Dante par la voie des traductions d’André Pézard chez La Pléiade (1965). Cf. la bibliographie de La Préparation du roman I et II. Cours et séminaire au Collège de France (1978-1979 et 1979-1980), Éd. Nathalie Léger, Paris : Seuil/Imec, 2003, p. 465.
118Italo Calvino, “Barthes e i raggi luminosi”, La Repubblica, 9 aprile 1980 ; Collezione di sabbia, Milan : Mondadori, 1990 ; Riga, 30, 2010, pp. 138-41.
119Valerio Magrelli a écrit une poésie, Suites inglesi, dédiée à Barthes, « maestro di solfeggio », et reproduite sur le numéro de la revue Riga, 30, 2010 : « Ero andato a incontrarlo da studente / per una tesi, e invece chiacchierammo / solo degli spartiti che portavo con me […] » (p. 13).
120« […] ma pensa se le canzonette / me le recensisse Roland Barthes […] », Francesco Guccini, via Paolo Fabbri 43, EMI, 1973. Disque.